Le jean a été porté par
les travailleurs américains à la fin du
XIXème siècle, devenue le symbole emblématique de l'American way of life de ces années, il
constitue maintenant une pièce banale voire essentiel de n'importe quel dressing humain, on le voit partout sous toutes les formes et
couleurs porté par toutes les catégories sociales du monde à l'heure actuelle le
jean est devenue en quelque sorte une
seconde peau pour tous.
Le confort et la robustesse de ce pantalon à
coutures coupées dans la toile denim, lui ont permis de résister aux modes et de
s'y adapter.
SON HISTOIRE:
Au XVIe siècle, la république
indépendante de Gênes en Italie, est à son apogée. Ses tissus sont réputés et
parmi eux,
une toile de laine et de lin
servant à fabriquer des voiles pour les navires, des bâches, mais aussi des
pantalons solides pour les marins.
Importée dans le Nouveau Monde, cette toile 'de Gênes' s'anglicise, et par
phonétique devient le 'jeans'.
Au XVIIIe siècle, la robuste toile de jean est utilisée notamment pour la
confection de vêtements destinés aux esclaves dans les plantations.
En 1853, ce sont des tentes et des
bâches faîtes de ce tissu qu'un certain Lévi
Strauss, immigré allemand de 24 ans, tentera de vendre aux chercheurs d'or
des mines de Californie. Mais finalement, c'est en y taillant dedans des
salopettes et des pantalons que son commerce fleurira !
Ces pantalons prendront bientôt le nom
du tissu dans lequel ils sont confectionnés : le jean. Il se décline alors en teintes brunes.
Lévi Strauss décidera aux alentours de 1860 de remplacer ce lourd tissu peu
adapté à cette confection, par une toile à armure de serge en coton, le denim, évolution du sergé de Nîmes,
étoffe produite dans la ville française depuis le XVIIe siècle.
Le denim est alors communément teinté de bleu indigo : c'est la naissance du blue jean.
En 1871, Jacob Davis, tailleur fourni en denim par la
désormais entreprise Strauss, a l'idée de renforcer les coutures, notamment des
poches, grâce à des rivets de cuivre.
Ne possédant pas la somme nécessaire, il propose à Lévi Strauss de déposer en
commun un brevet faisant des deux hommes les co-inventeurs du blue jeans doté
de rivets aux poches
(brevet #139.121 de 1873)
Dès lors, le blue jeans s'impose auprès
des travailleurs comme le pantalon le plus robuste et durable, sans commune
mesure avec la concurrence.
En 1885, il faut débourser 1,25$ pour acquérir un Levi's.
Grâce au brevet, Levi Strauss & Co bénéficiera du monopole de fabrication
de pantalons à rivets pendant 20 ans, jusqu'aux années 1890. Ce brevet expiré,
c'est par dizaines que des entreprises se lanceront dans la fabrication de
produits concurrents.
Entre temps, Levi Strauss personnalise ses vêtements
d'une double surpiqûre décorative sur les poches arrières en 1875,
et en 1886 d'un patch en cuir servant de garantie.
Lee sera créé en 1889, et commercialisera ses premiers jeans en 1911, tandis
que Blue Bell, qui deviendra Wrangler, est créée en 1904.
Lee Company lancera en 1926 le premier jeans zippé (avec fermeture éclair)
L'AUTOPSIE:
Le jean classique est fabriqué avec du coton que l'ont a
ensuite teint à l'aide de colorant naturel indigo.
Après des années de pratique, les fabriquants on créé des déclinaisons
et inventé moulte techniques dérivées pour obtenir des jeans avec des matières
premières différentes, dans les techniques de tissage ainsi que la couleur et ses
traitements.
Les principales matières sont :
Stretch :on
obtient du stretch en ajoutant des fibres synthétiques élastiques (elasthane) dans du coton, se qui a pour objectif de rendre la toile de coton plus
extensible donc elle est utilisé principalement sur les jean ayant une coupe
moulante pour rendre plus confortable
ces jeans, plus les fibres synthétique seront mélangé en grande
quantité plus le tissu sera extensible.
Waxed: Coated:donne au jean une allure brillante , satiné grâce a
un traitement appliqué après le tissage ou l'assemblage ;on procède en appliquant
une cire sur la toile son seul de fois l'effet de brillance disparaît après l'usage
lavage,,,
Selvage: est une manière de tissé. Pour reconnaître un tissage Selvage,
regardez la couture externe à l'intérieur de la jambe : si le tissu n'a pas de
couture pour éviter l'effilochage de la trame ( d'où le nom ), et comporte un
fil de trame caractéristique, le plus souvent rouge, vous êtes face à un
tissage Selvage.
On parle souvent de fil rouge dans la lisière, le fil de
couleur permettait en fait aux fabriquants de denim de savoir à quel client est
destinée la pièce en question. Levis avait du rouge (mais aussi du rose),
d'autres marques avaient du vert, du blanc, du doré... Actuellement, il y a des
marques de jeans qui utilisent des denim où la lisière n'est pas blanche, mais
de couleur (j'en ai vu des indigo, des multicolores...). Mais il y a bel et
bien une lisière tissée, la couleur n'a aucune importance. A l'inverse,
certains marquent utilisent un surfilage très dense, voire avec un fil coloré
pris dedans, qui si on n'y prête pas trop attention peut faire croire qu'il y a
une lisière.
Cette ancienne technique de tissage, a été peu à peu
abandonnée au profit de tissages plus rentables. les métiers à air comprimé (ce
sont des petits jets d'air comprimés qui transportent le fil de trame d'un bord
à l'autre), les métiers à projectiles (de petites "balles" de métal
auxquelles le fil de trame est attaché sont envoyées à travers les fils de
chaîne, entraînant la trame derrière elles), et les métiers à rapière. Cela
permet d'augmenter la vitesse considérablement), et de tisser de plus grandes
largeurs de tissu . Le procédé est donc plus rentable.
Néanmoins, elle donnait au tissu des propriétés de solidité,
de durabilité et de tenue supérieures. On retrouve généralement ce type de
tissage sur les jeans de qualité ,
Dry : Le terme Dry, Brut ou encore Raw est utilisé pour un
fil de tissage qui n'a pas été traité après coloration. Le tissu résultant a
souvent une couleur indigo très profonde, qui va s'estomper et se délaver avec
le temps. On vois fréquemment l'expression "Living color" ( couleur
vivante ) utilisée dans ce contexte. En effet, une tendance consiste à porter
ce genre de jeans sans les laver pendant une longue période ( 6 mois ou plus )
pour obtenir un délavage naturel en fonction de votre corps et de vos activités
quotidiennes.
Overdyed : Souvent associé aux toiles Dry, marque une coloration prolongée
et une couleur particulièrement intense : attention à la déteinte!
Japanese Denim : Ce type de toile, de fabrication japonaise, est
généralement de très grande qualité et utilisée pour les jeans "de
luxe"dont certain sont les plus cher du monde (les jeans momotaro font
souvent figure de rareté). Elle est souvent Dry et Selvage.
Pour finir, le denim japonais, d'un indigo intense est obtenu
par teinture naturelle, contrairement à l'indigo synthétique communément usité.
Certains fabricants le trempent 30 fois pour obtenir la densité de couleur souhaitée, la fixer en profondeur
dans la main du tissu afin de garantir sa pérennité. C'est bon pour la planète
donc c'est bon pour nous, moins de produits chimiques, moins de gaspillage (il
dure, il dure…).
Au résultat, vous obtenez une toile solide, d'un bleu indigo intense, d'une
tenue irréprochable, plus luxueuse et légère dans sa finition . Le seul bémol
réside dans son prix, plus cher que son cousin.
Oz : Diminutif de
"Onces", cette mesure de poids détermine la densité du tissu et varie
de 10oz pour les tissus légers jusqu'à 16oz ou plus pour les toiles plus
épaisses. La tenue et la durabilité du vêtement sont fortement influencées par
cette caractéristique : plus le tissu est épais et plus le jeans aura l'air
raide et habillé.
LES COUPES :
Slim : C'est la
coupe la plus étroite, jadis emblème du mouvement punk, et remise au goût du
jour par certaines mouvances électro, ce jeans est souvent confectionné dans un
tissu Stretch pour rester confortable tout en étant très près du corps.
Straight legs : Aussi appelée "Regular" ou "Coupe
droite", c'est la coupe classique, offrant une amplitude régulière tout le
long de la jambe.
Bootcut : Cette
coupe est ajustée au niveau des fesses et s'élargit légèrement et de façon
régulière jusqu'aux chevilles.
Wide legs : Ajustée
aux fesses, cette coupe s'évase ensuite à la manière d'un Bootcut, mais en plus
large.
Flare : Ajustée
aux fesses et aux cuisses, cette coupe s'évase légèrement à partir du genou.
Comfort : Coupe
large, située entre le Staight legs et le Baggy. Permet une grande amplitude de
mouvement, et donc est très confortable.
Baggy : Coupe "sac". Très large, offre un look streetware assez
caractéristique.
Skinny / Tapered : c'est la coupe la plus proche des courbes du corps. Un modèle en forme de
diamant, conique ('tapered' en anglais) à partir des hanches, avec un bas de
pantalon étroit (de 14 à 18 cm)
"Le pantalon baggy version denim n’a jamais réellement gagné
ses lettres de noblesse dans l’univers impitoyable du jean. Il possède pourtant
déjà les ingrédients nécessaires à une légende."
La coupe baggy - ou
anti-fit – se caractérise notamment par une jambe très large et droite. Rien de
révolutionnaire là dedans, bien au contraire : les mythiques jeans du début du
vingtième siècle étaient pour la plupart bien larges, respectant ainsi les
nécessités d’un vêtement de travail dans lequel on devait se sentir à l’aise.
Les pantalons baggy
se sont multipliés au début des années 80, lorsqu’une frange de la jeunesse
attirée par la vague hip-hop, ou férue de skate-board eut besoin de jeans
solides mais extrêmement confortables pour réaliser les figures acrobatiques
que ces danseurs et skaters avaient en commun. Une nécessité plus qu’une mode,
donc.
Abandonnés un temps, les
baggy sont revenus en force il y a une quinzaine d’années, devenant le pantalon
favori des rappers qui revendiquèrent entre autres ainsi leur singularité. Une posture
alors plus militante.
Le jean baggy possède
généralement un entrejambe très grand, et se porte tombant sur les hanches (low-slung
waist), à la manière des bagnards auxquels on supprime les ceintures, et
dont les pantalons, en conséquence, tombent sur les fesses (jailing pants).
Le baggy
s’accompagne d’ailleurs souvent d’un caleçon de marque qu’on arbore
inévitablement compte tenu de cette taille portée très basse ; sweat-shirts et
sneakers complètent la panoplie.
Par extension, on parlera de style baggy pour la plupart des coupes droites taille basse au
confort très large des hanches jusqu’au bas de pantalon.
La récente mode du jean boyfiend
à un cousinage avec le style baggy. Le boyfriend partage la coupe droite et le
confort relax. Par contre, la taille est généralement plus haute, et
l’entrejambe moins grand.
D’autres cousinages, ou des terminologies recouvrant parfois le même style de
pantalons : les slacks, trousers, loose fit et autres parallel legs.
Retrouvez des jeans style baggy dans notre classification de
denim coupe droite, confort relax, taille basse.
LA DIFFERENCE ENTRE SLIM ET SKINNY
Le slim et le skinny sont tous les deux des pantalons à la coupe
très étroite et se resserrant à la cheville.
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Skinny |
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Slim |
La différence entre le slim et le skinny?
Le slim est beaucoup plus serré au niveau de la cheville que le skinny. Porté,
le slim tombe en accordéon sur les chaussures - surtout s'il est très long -
tandis que le skinny est assez large pour descendre sur la chaussure.
Les coupes skinny ont
été popularisées dans les années 50 par les chanteuses de country aux
États-Unis. Elles se caractérisaient par une forme ‘en pointe’ de la
partie inférieure des jambes de pantalon, du genou aux chevilles. Ce jean skinny ne s’accompagnait pas d’un slim fit
(tour de cuisses et des hanches très près-du-corps). On a souvent tendance à
confondre le confort slim à la coupe skinny alors que les deux caractéristiques
sont à dissocier. On pourra d’ailleurs préférer le moins ambigu ‘tapered’,
c’est-à-dire ‘fuselé’. Un jean skinny / tapered pourra même à l’extrême
posséder un confort extra large, dans certaines coupes ‘carrot’ ou ‘drop
crotch’, ou même de type sarouels. A l’opposé, le skinny slim, des Sex Pistols
aux adeptes de tektonik, à de beaux jours devant lui.
FIORITURES
Rise : Caractérise la position de la ceinture du jeans. "Low
rise" est un jean "taille basse", la ceinture est posée sur les
hanches. "Normal rise" pour une taille normale, la ceinture est au
dessus des hanches. "High rise" est un jean "taille haute",
la ceinture est au niveau de la taille.
Tapering legs : Utilisé pour caractériser un jean dont les jambes sont
volontairement trop longues et "godillent" sur les chevilles.
Unfinished hems : Assez rare, les ourlets des jambes ne sont pas faits par
le fabriquant : un passage par un retoucheur est donc indispensable, mais vous
garantit une longueur de jambe idéale sans que l'ourlet d'origine ne lui pose
problème.
Zip fly, Button fly :
Méthode de fermeture du jean, par fermeture éclaire ( Zip fly ) qu'on trouve le
plus souvent sur les coupes moulantes ou par buttons ( Button fly )
généralement sur les coupes plus larges. Ce détail change notablement l'aspect
du jean au niveau de l'entre-jambe.
Flap pockets : Caractéristique de certaines marques de jean, les poches
arrières ferment à l'aide d'un rabat boutonné.
Poche gousset: petite poche à l'intérieur d'une poche plus grande
(généralement la droite) servant pour ranger une montre-gousset. Elle est
traditionnelle sur les jeans.
Enric